lundi, mars 26, 2007

On the road, again...

Le soleil illuminait deja l'hemisphere nord depuis quelques heures alors que notre heros quittait Christchurch dans l'obscurite. Petit a petit, et comme il en avait desormais l'habitude, les artificielles lumieres de la cite se substituaient aux tenebres de la rude et venteuse nuit des plaines du Canterbury.

La route, droite comme un "I" que l'on aurait amidonne, menait vers un sud incertain et probablement parseme d'embuches. Les panneaux indicateurs effrayent mais ne dissuadent pas l'aventurier temeraire.



Tres vite, et au fil des jours, la route se fait plus clemente cependant qu'elle longe l'ocean. D'arret en arret, de bivouac en bivouac, notre heros decouvre plages et estuaires, criques et falaises qui se vetissent d'un nouveau manteau de couleurs a chaque mouvement des nuages.

Pourtant, a chaque bivouac de nouveaux signes semblent indiquer qu'aucun humain n'a sa place en ces lieux. Fascinante desolation parfois.




Puis, ailleurs, d'etranges formes se profilent sur la plage, spheres parfaites - et naturelles - scrutant melancoliquement l'horizon.



Mais l'explorateur aguerri ne peut se permettre de s'atarder trop longtemps au meme endroit, et bien vite il arrive dans la riante et cosmopolite Dunedin.



Au fond d'une peninsule debordante de vie sauvage, la ville est connue dans le pays pour deux choses: ses etudiants, ses ecossais. En l'occurrence notre heros croise meme croise une etudiante ecossaise.

Malgre les plages innondees de cadavres putrefiants, la peninsule est aussi le refuge d'une etonnante quantite d'animaux sauvages. Cormorans, pingouins - detenant de tristes records de rarete, lions de mer et phoques...





La ville s'etend entre les collines et l'ocean bouillonnant, et elle a tout pour plaire. Notamment, elle est porteuse d'un award particulierement excitant et inutile: ceux qui s'imaginent avec fierte que le mur de Huy est la rue la plus pentue du monde, et bien non. Baldwin Street detient le record Guiness de la rue la plus pentue au monde, et elle arpente fierement les cartes de Dunedin. Autant dire que le Zircon a de quoi faire dans cet enfer.



La peninsule, admirable de beaute, s'avance vers l'ocean telle la main d'un geant Anversois. Les vents y defient chaque arbre, chaque rocher, chaque grain de sable.







Durant son sejour dans la riante ville, notre aventurier est accueilli a bras ouvert dans une sorte de maison du bonheur, qu'encore quelques personnes outremer appellent "kot d'etudiants".



Mais pas ceux la. Ceux la ne sont pas comme les autres. L'on se nourrit le plus possible de produits du jardin et de ce que les supermarches ont prefere jeter plutot que de prendre le risque de vendre. On fait son marche au samedi. On grimpe une colline pour y participer a un programme de rehabilitation de la foret d'origine. La vie y est douce et rigolote.

Mais a peine le voyageur fourbu a-t-il pris quelque temps pour se reposer qu'il se remet en route pour de nouvelles aventures. La route du sud n'est pas terminee, le chemin sera encore long.

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