Les elements dechaines nous font avancer au pas. Nous ne savons pas encore que nous nous appretons a traverser une des regions les plus venteuses du monde... a la saison la plus venteuse de l’annee.
Des moutons, par centaines, nous regardent passer, ebahis. Tres loin au devant, presque inatteignables, des sommets enneiges couverts de nuages surplombent cette espece de Flandre des Antipodes.
Le vent devient a chaque instant de plus en plus contraignant : meme si le pays est plus plat encore qu’un lac de l’Eau d’Heure, il est impossible de s’arreter de pedaler une seconde sans que le velo lui-meme ne s’arrete... Nous sommes tres charges, le vent est de pire en pire, l’energie se fait rare. Les villages indiques sur la carte ne sont en realite que des carrefours...
Enfin, le soir approche, et l’on nous indique un domaine public ou il est autorise de planter sa tente.
Il s’agit d’un de ces endroits fabriques pour la fete et le divertissement mais qui, une fois vides, ont tous l’air de lieux maudits ou l’on se fait egorger. Une plaine de jeux au crepuscule, emtouree de sapins noirs qui grincent dans le vent ; une cabane avec preau bordant un terrain de tennis sans filet, rappelant ces films ces films americains ou des enfants se font assassiner en Arkansas... Une plaine de jeux construite sur un cimetierre indien.
Pourtant, comme pour nous accueillir, un tas de bois nous y attend. Un bon feu rechauffe nos coeurs et le repas nous fait oubier les tracas du jour.
A l’aube du lendemain, alors que les premiers oiseaux du jour nous chantent des melodies jusque la inconnues, l’on quitte le petit village d’Hororata pour rouler vers les Gorges de Rakaia. Une petite pluie fine nous accompagne dans notre depart. Le paysage est toujours aussi plat. Cependant, en moins d’une heure, l’on depasse le record de quatre virages. Mais les tournants ne sont suivis d’aucune surprise, le paysage devient repetitif, et l’on commence a douter du sens de cette entreprise. Cette route, en voiture, nous l’aurions parcourue en une heure. La, le vent nous fait presque reculer. C’est deprimant. Pourtant... les moutons, cerf et biches ne nous quittent pas des yeux. On est des phenomenes pour eux. Les montagnes se rapprochent malgre tout.
Nous avancons si lentement que rien ne passe inapercu. A ma droite, le matin, une biere est descendue dans un tombeau. A ma gauche, l’apres-midi, un agneau quitte le ventre de sa mere. Tout cela au bord de la route.
Puis, en un instant, sans prevenir, la plaine interminable est comme dechiree par une eau turquoise qui court a une vitesse vertigineuse. La riviere Rakaia s’etend devant nous et offre pour la premiere fois un paysage different. Alors qu’en aval, le fleuve s’etend calme et clairseme entre deux berges immenses taillees par des geants ; en amont, un torrent s’acharne a creuser son lit entre des falaises rocheuses envahies de buissons et d’arbres. L’eau semble sortir directement de la montagne.
Puis, il faut remonter la berge. Un premier raidillon, balaye a nouveau par un vent de face, m’ote a nouveau tout espoir de continuer. Je finis a pieds alors que Santiago, rassemblant ses dernieres forces, atteint le sommet sur sa selle. La chaleur du soleil se mele pour la premiere fois a notre entreprise et rend nos efforts presque surhumains.
Enfin, comme pour mous recompenser, une pente douce, pour la premiere fois sans vent, nous accueille. Jusqu’a l’arrivee, la roue est clemente, le paysage est magnifique.
Nous nous arretons dans le hameau de Staveley, au pied du mont Somers, et plantons la tente au pied du mastodonte. La foret qui, de loin, semblait etre composee de noirs sapins comme dans nos mongtagnes d’Europe, s’avere un bois dont les arbres, feuillus aux troncs laineux et aux feuilles lumineuses, sont verts comme des pommes Granny.
Le lieu est exotique et sauvage. Un feu nous rechauffe a nouveau, et l’on decouvre les etoiles, une voute celeste toute autre, de nouvelles constellations, pas de Grande Ourse. La drague sera difficile, sous le ciel de Nouvelle Zelande.
Nous attaquons la montagne des l’aube. 1680 metres d’altitude, 1300 metres de denivelee... La vue, du sommet, est exaltante. L’on domine toute la plaine du canterbury, qui doit bien etre aussi vaste que notre Wallonie. A l’horizon l’on devine les collines de Christchurch et l’ocean Pacifique. La, on se rend compte de la distance parcourue. Ce n’est pas rien.
Fatigues et rompus par la rude descente, nous rencontrons enfin ce qui nous semble etre la premiere jolie Neo-Zelandaise que l’on croise. Ca nous nonne un peu d’entrain qui nous permet de gagner le village de Mt. Somers dans la soiree.
La bourgade nous fait un effet surprenant : deux routes paralleles avec un peu d’herbe entre les deux. D’un cote, l’ecole, batiment blanc en bois ; de l’autre, le dairy (petit magasin tres cher mais toujours la quand on en a besoin). La presence d’un petit preau avec plancher devant chacun d’eux nous donne une impression de ville de Western. Le panneau « School » metallise pend et suit les mouvements du vent en grincant lugubrement. Vide et silencieux, le ciel se couvre.
Nous passons la nuit dans la cuisine d’un camping dont nous sommes les seuls clients. Une simple porte separe notre « dortoir » de la salle des fetes du village et, comme on est samedi soir, nous craignons une fete dominicale le lendemain matin.
Notre petit dejeuner est en effet trouble par des ris dans la piece d’a cote. Des gens deplacent des chaises... une fete se prepare vraiment ! Comme il fait gris, comme il pleuvuine un crachin obstine, on propose notre aide aux gens de la salle des fetes, histoire de faire quelque chose de notre journee de repos, puis surtout d’apaiser notre curiosite.
La fete qui se prepare est destinee a Brendan, homme d’une quarantaine d’annees, decede il y a deux semaines. Son coeur s’est arrete, sans prevenir, lorsqu’il faisait de la plongee.
L’ambiance est pourtant aux rires, et l’on est chaleureusement accueillis pour aider a installer les chaises. Nous sommes ensuite invites a rester a la ceremonie. Devant la scene de la salle des fetes comble sont installes un micro et des photos, des objets ayant appartenu a Brendan. Tour-a-tour amis, membres de la famillle, gens du village disent une petite intention.
Quand un Kiwi (un Neo-Zelandais) nous parle, il fait un effort pour etre comprehensible et parler l’anglais des livres. Mais quand un Kiwi s’adresse a d’autres Kiwis, il ne fait pas attention : il parle Kiwi. Nous ne comprenons donc pas grand chose a ce qui est dit. Cependant, nous pouvons sentir tout ce qui passe par les gestes et les sourires, c’est a dire de la tendresse, de l’apaisement.
Nous ne restons pas au gouter, car, tels des Lucky Lukes, une longue route attend les lonesome cowboys que nous sommes, puis aussi, quoi qu’il en soit, nous ne sommes pas vraiment a notre place.
Le ciel est maintenant aussi bas que dans une chanson de Brel. Le Mt. Somers lui-meme, qui hier encore nous narguait du haut de toute sa superbe, et que Brendan aimait a defier, s’est couvert d’un epais voile de nuages gris cachant son sommet. Comme si c’etait sa maniere a lui de s’incliner, humble.
La route, malgre le ciel menacant, est plus que clemente : pour la premiere fois le vent nous pousse en avant. Nous roulons donc jusqu’a la nuit et atteignons la porte des montagnes : Geraldine.
Jusqu’a present, nous n’avions pas trop de projets... maintenant c’est decide : nos destinations sont les lacs Tekapo et Pukaki, au pied du gargantuesque Aoraki/Mt. Cook, sommet de la Nouvelle-Zelande.
La route du lendemain devient de plus en plus sinueuse et les collines prennent des airs d’opulentes poitrines vertes garnies de petits moutons blancs. Le macadam est toujours parseme de cadavres d’animaux de toutes sortes: rapaces, canards, oppossums, lapins, chats,… mais aussi, des carcasses d’agneaux s’entassent sous les boites aux lettres des exploitations agricoles.
A nouveau, le vent s’engouffre partout, et l’on passe tres peniblement ce qui sera notre premier col: le Burke’s Pass. Nous nous attendons, apres cela a une descente sympathique et douce, ce qui est le cas… mais le vent est si
Puis, dans le noir complet, nous entamons une sorte de plaine immense, terriblement plate, parsemee d’une herbe rare et entouree au loin de montagnes qui ne semblent prepares par aucune colline. La route n’a jamais ete aussi droite, ni aussi plate, mais le vent n,avait encore jamais ete aussi fort… On irait plus vite a pieds… J’apercois difficilement au loin devant moi la faible lumiere rouge du phare arriere de
Puis, un grosse jeep avec remorque arrive en sens inverse. Apres m’avoir depasse, elle fait demi-tour derriere-moi et vient se garer devant
Arrives au camping, la dame de l’accueil a du mal a croire qu’on soit venu a velo et qu’on veuille par-dessus tout planter notre tente… Soit on lui fait pitie, soit on est des heros: toujours est-il qu’elle nous oblige a prendre une chamber dans le backpackers qu’elle nous facture au prix d’un emplacement de tente… c’est a dire moitie prix…
Le lendemain, apres une nuit extraordinaire passee sur de vrais matelas, nous prenons une journee de repos dans cet endroit de reve. Le lac est entoure de montagnes. L’eau y est turquoise et calme comme un miroir. Au-dela des montagnes, un paysage lunaire s’etend jusqu’aux montagnes suivantes… Et probablement ainsi de suite…
Nous
Apres un de ces longs et lents petits dejeuners que j’affectionne tant, nous quittons le
Le lac Pukaki est bien plus grand que le lac Tekapo. Le paysage est extraordinaire, une fois de plus: une plaine bien plua plate encore qu’une flandre, entouree de monts vertigineux s’inclinant eux-memes sous de lours nuages, de sorte a ce que leurs sommets soient inimaginables.
Dans le camping, une bande d’ados americains et allemands en colonie nous amuse beaucoup. Nous rencontrons un couple de sympathiques francais qui nous deposeront le lendemain au pied du mopnt cook. C’en est fini de la pedalade, du moins pour deux jours.
Le lendemain, nous randonnons le long du Glacier Tasman jusqu’a un refuge entoure de trios glaciers qui se telescopent. Je suis d’abord frustre de ne voir, a la place du glacier, qu’une informe masse de gravats grisatres. Puis, on apprend que le glacier est dessous et s’enfonce dans le sol jusque deux-cents metres de profonceur. Le soir, au refuge, dans le silence crepusculaire de la montagne, l’on peut l’entendre craquer de tout son long sous l’effet des dernieres chaleurs du jour, et l’on jurerait que cette chose est vivante.
Dans une cabane concue pour six personnes, on se retrouve a huit. Un couple de finlandais et quatre etudiants israeliens. L’ambiance est bonne, et on prend la decision de se lever a 6h30 du matin pour voir le lever du soleil.
En realite, nous avons sous-estime le soleil, qui se leve bien plus tot. Par contre, d’etranges perroquets verts et rouges saluent le jour et les voyageurs d’une maniere bruyante et amicale, curieux comme des gamins. Les keas sont natifs de Nouvelle-Zelande et y sont Presque aussi populaires que les kiwis… on peut aisement le comprendre…
Nous redescendons en debut d’apres-midi, fourbus, apres avoir crapahute au milieu des buissons jusqu’a la crete qui nous surplombait, pour apercevouir de plus pres le glacier du
Les finlandais, auxquels
Ce soir-la, nous elaborons le projet de descendre jusqu’a Wanaka puis Queenstown.
Le matin suivant, sans rechigner, nous entamons une route droite et facile comme le chemin menant aux enfers. Nous avons pour la premiere fois un vent de dos qui gfait beaucoup de bien au moral. Mais l’enfer nous attend au tournant. La route reprend vers l’ouest et, a nouveau, on avance au pas… mais pas por trop longtemps et le chemin, meme s’il est raide, est bien plus agreeable lorsque nous entamons la montee vers le Lindis Pass.
Nous sommes ensuite a nouveau dans une vallee, a nouveau dans le noir… mais cette fois a la recherche d’un logement qui soit financierement interessant. Nous plantons donc la tente dans le jardin d’une eglise, partant du principe que Dieu est cense etre un berger et que ses eglises sont autant de bergeries pour ses agneaux, esperant, avec ces arguments, contrer l’ire eventuelle des bedeaux du dimanche matin.
En l’occurrence, a Tarras, l’on ne prie pas a l’eglise, le dimanche matin, et le reveil est doux, bien qu’humide. Nous entamons les trente kilometres qui nous restent jusque Wanaka sious la pluie et, contre toute attente, ce n’est pas si desagreable que , malgre les doigts geles…
Dedale de magasins et d’enseignes lumineuse, Wanaka est une ville resort pour vacanciers. En l’occurrence, ici, c’est une foule de surfeurs aux multiples piercings et rastas qui nous accueillent. Nous passons l’apres midi a attendre dans un café que la tente seche…
Le lendemain, nous grimpons au sommet du
Arrives en bas, epuises, alors que le soleil se couche, un genre de maori de deux metres de haut et au moins ca de large s’apprete a grimper la montagne en courant, affable, en sus, pour la forme, d’un poids pose sur sa nuque.
Notre seconde journee a Wanaka se traduit par une promenade de repos, qui finalement s’avere etre aussi crevante que les autres avec, par dessus tout, un ciel trop menacant pour etre plaisant.
Le soir, une famille kiwi s’est installee a cote de notre tente. Les trois garcons sont tres bruyants et la maman semble avoir du mal a les contenir. Elle doit plusieurs fois sortir de sa tente pour remettre les enfants dans le droit chemin afin qu’ils dorment. Comme le spectacle sonore nous amuse et nous empeche de dormir, nous decidons de pimenter un peu plus le jeu en faisant des petits bruits terrifiants autour de la tente des garcons. Le resultat ne se fait pas attendre: leurs cris oblige la maman a sortir de sa tente a nouveau pour les enguirlander. Et nous de reprendre de plus belle.
Ainsi, si la journee fut de celles dont on ne gardera que peu de souvenirs, la soiree, elle, fut de
Sur la carte routiere, la route Wanaka-Queenstown via Cardrona semble ideale et nous l’entamons dans le soleil et la bonne humeur. Une route deserte,
Mais le vent de face est penible a nouveau. La cote deviant de plus en plus forte. Des panneaux d’avertissement “Not recommended for towning cars” se multiplient et font peur. Le guidon du velo de
Enfin, et tout a coup, comme nous ne l’esperions plus, la cote prend fin. Sur le col, une vue magnifique jusque Queenstown puis, surtout, une stele ou l’on peut lire, entre autres: “ceci est la plus haute route betonnee de Nouvelle-Zelande”… Et bien merci. On autrait ete mis au courant avant que ca n’aurait pas ete plus mal. Notre carte hyper touristique, qui indique ou sont les toilettes et les lieux de tournages du Seigneur des Anneaux, n’indique pas un col de 1000 metres… Et bien bravo.
Tres belle et rapide descente sur Queenstown. La ville est du genre de Wanaka, mais en plus grand. Tout ici nous appelle a faire la fete jusqu’a plus d’heure, a boire, a faire du saut a l’elastique, a surfer dans des surfparks, a faire de l’avion, du parapente… Bref, faire des trucs. Surtout, depenser un maximum avant de rentrer chez soi.
La journee suivante est dediee au repos, au vrai, cette fois, c’est-a-dire somnolences dans l’herbe, dejeuner au bord du lac…
Le lendemain matin, nous nous faisons deposer a Glenorchy, tout au bout du lac, par une gentille anglaise du backpacker ou nous avons passe la nuit. Puis nous traversons le lac en bateau, pour nous rendre au commencement du Caples track.
En realite, nous essayons de nous rendre jusqu’au Milford Sound, un spectaculaire fjord de la cote ouest. Mais la route qui y mene, a partir de Queenstown, fait un detour d’au moins deux cent kilometres. Nous avons donc choisi le chemin le plus court, c’est-a-dire la traversee des montagnes a pied, Presque en azimut. On dejeune pres d’un vieux mouton mort pour se donner de l’appetit, puis le trek commence. Le ciel est fabuleusement bleu, pour la premiere fois immacule. L’on suit une riviere tantot large et bordee de prairies, tantot torrent etroit engouffre vertigineusement entre les rochers. Comme nous portons avec nous materiel et nourriture pour cinq jours, les sacs sont tres lourds. La
Dans le refuge, une ambiance germanophonme assez bruyante mais sympathique nous accompagne dans notre sommeil.
Notre reveil est provoque par la pluie sur les toles de la cabane. Nous commencons a marcher dans une foret de hetres tres dense, au sol tapisse de mousses d’un vert eclatant, malgre l’absence de soleil. Le chemin n’est pas escarpe mais difficile en raison des raciness et de l’eau qui commence a irriguer notre trajet. Au plus nous grimpons, au plus la pluie est forte. Au plus la pluie est forte, au plus le chemin deviant riviere. Les efforts du debut pour garder les pieds secs sont maintenant vains.
Nous arrivons sur un col venteux entoure de montagnes sur lesquelles il neige en ce moment meme. Les sommets ont beau etre dans le brouillard, la vue a quelque chose de mysterieux, c’est tres beau. Mais le vent est tel, nous sommes si trempes que le froid nous oblige a entamer la descentre de l’autre cote, un flanc
Arrives au refuge suivant, on devore notre repas de midi (a 14h30), et nous sechons nos os a la chaleur du poele a bois.
Le ciel du jour d’apres est gris a nouveau. Nous quittons le refuge du lac Howden pour arriver, une heure apres, au Divide, endroit ou l’on rejoint la route pour le Milford Sound. Nos pouces dresses vers le ciel et nos charmants sourires attirent le regard de Sandra, allemande en voiture de location.
La croisiere sur le Milford Sound est particuliere… Le temps est si degueulasse que l’on se demande s’il ne vaut pas mieux remettre a demain. Mais “Tomorrow it’ll be worse! Today it’s just normal!”… Et le ciel de tonner.
Nous gardons un souvenir vibrant de cette croisiere de 1h30 ou l’on ne vit presque rien, si ce n’est des parois abruptes et des cascades gargantuesques, et ou le vent et la pluie etaient tells qu’a chaque instant l’on eut cru que le bateau puisse chavirer. La brume, la puie et les embruns donnaient aux montagnes qui sortent de l’eau un aspect de zone interdide, repere secret de pirates maudits, aux cretes acerees et accidentees, canines mordant les elements aeriens.
Inutile de preciser que nous revenons trempes jusqu’aux os, sans oublier que nous avions sur nous nos derniers vetements secs… Lorsque nous rentrons avec Sandra au backpacker de Te Anau, nous avons beaucoup de mal a acheminer en calecon nos vetements mouilles de la chambre jusqu’au sechoir, en passant par le salon…
Mais il fait bon vivre dans cette charmante auberge de jeunesse a la riante cuisine, et nous y restons deux nuits, avec, une petite promenade le lendemain avec Sandra, sur des sentiers parcourant des sous-bois qui me semblent tres peu depaysants. La Gaume et le Condroz ont encore de tres beaux jours devant eux.
1 commentaire:
G'day Dr Toon and Mr Santiago,
Quel récit dramatique à souhait! Nous comprenons dès lors pourquoi vous avez décidé de vous tourner vers un métier qui permet d'avoir les mains au chaud!!! Continuez à écrire, nous sommes très fans de vos récits.
A plus,
Marianne et Chris
Enregistrer un commentaire