dimanche, octobre 29, 2006

Une histoire de Kitchen et de Hand...

Mais déjà le temps des vacances touche à sa fin. Ainsi,faisant nos adieux à l'intrépide Sandra, nous regagnons Queenstown grâce au moyen de transport le plus glacial de Nouvelle-Zelande... l'auto-stop. Nous n'attendons pas beaucoup entre les voitures, mais les quelques minutes passées sous le froid et une neige fugace suffisent à nos pouces pour se réduire à l'état de balise marquant le sommet d'une montagne. Les deux derniers jours passés à Queenstown nous permettront de faire une ultime grande balade, sur une majestueuse colline surplombant la région.
Le dernier soir, je prépare un stoemp façon Nouvelle-Zelande (avec de la viande d'agneau biensur) à Antoine, pour le remercier d'avoir joué au cuistot tout au long de notre séjour.
Après un retour en bus éclair, qui nous aura permis de visionner en sens inverse la route empruntée sur nos montures, nous sommes de retour à Christchurch, que nous avions quitté 3 semaines plus tôt. Aletta et Sam, nos amis Kiwis, nous accueillent encore une fois dans leur appartement, et ce n'est que le lendemain, après leur avoir raconté bruyamment nos tribulations, que nous allons prendre possession de nos maisons distinctes, les nommées Urban Rooms.

Nous découvrons nos colocataires, venus des quatre coins de la planète. La plupart détiennent un visa semblable au notre, leur permettant de travailler, d'autres suivent des cours d'anglais, d'autres encore sont installés pour du plus long terme.
Une vie plus calme nous attend. Nous nous mettons à la recherche d'un travail, afin de pouvoir continuer à se nourrir, s'acheter des robes,etc. Nous ne tardons pas à décrocher un emploi de Kitchen Hand. Antoine dans un restaurant français, nommé le "Bon Bolli", et moi dans un restaurant mexicain, le "flying Burrito Brother". C'est peut-être le métier le plus mal payé du pays (5 euros de l'heure), mais il nous permet d'approcher la culture néo-zélandaise de plus près. Nous passons ainsi quelques soirs par semaines a nettoyer casserolles, plats, et autres matériels de cuisine, tout en goûtant aux joies de l'accent de cuisiniers kiwis...
Mais il n'y a pas que le travail. Ainsi, quelques jours de congés nous ont permis de partir avec Max, un ami allemand, à la découverte de Hammer Spring et de Kaikoura.Nous y rencontrons une anglaise sur le sommet d'une montagne, qui selon Max et moi met "the E in Easy" (je vous laisse le loisir de traduire cette expression typique du pays). Même si la pluie vient humidier ce séjour, il est bon de s'évader de la ville, furtivement.

Les fêtes sont également légions dans nos riantes maisons, et nous poussent à découvrir la vie nocturne de Christchurch, guidés par Aletta, et d'autres nouveaux compagnons habitués des lieux. Les réveils sont parfois difficiles, mais des repas de midi, tels que mon coloc anglais les affectionnent tant (spaguettis sur tartine grillée) suffisent parfois à tout remettre en place...


Votre dévoué,

truc machin

1 commentaire:

Marianne et Chris a dit…

Santiag, le foot belge va mal! Antoine, le sénat va légiférer en matière de zoophilie! LE PAYS AURA BESOIN D'HOMMES COMME VOUS, faites le plein d'expériences et d'idées et surtout... continuez à nous en faire profiter, on adore vos posts!
marc et nadine